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Draghi, Geithner et compagnie : en avant toute l’hyperinflation

2 aout 2012 (Nouvelle Solidarité) — Après le voyage du secrétaire au Trésor américain Tim Geithner en Allemagne au début de la semaine pour rencontrer le président de la BCE Mario Draghi et le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, la pression se fait de plus en plus forte sur la Chancelière Angela Merkel et son ministre pour les amener à autoriser une intervention massive de la BCE, afin de sauver, une fois de plus, l’euro et le système bancaire transatlantique.

La déclaration de Mario Draghi le 25 juillet, selon qui la BCE allait faire « tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro, et croyez-moi ce sera suffisant », a tout de suite été soutenue par le Président du Conseil italien Mario Monti et le Président français François Hollande, mais accueillie froidement en Allemagne, en raison de la crainte des citoyens d’outre-Rhin de voir surgir un épisode hyperinflationniste semblable à celui qui a frappé le pays en 1923.

Même si Merkel s’est finalement ralliée au point de vue de Geithner et de Draghi, la BCE n’a plus les moyens de « décrocher la Lune », comme l’avait promis son Président, car il lui faudrait racheter une petite centaine de milliards d’euros d’obligations sur les marchés secondaires pour calmer temporairement le jeu, ce à quoi la Bundesbank a de toute manière déjà dit « nein ». Son ancien économiste en chef Juergen Stark a déclaré il y a deux jours à radio Deutschlandfunk que le plan de Draghi devrait même suffire pour que la BCE soit poursuivie en justice, car il s’agit là d’« une violation claire de la loi européenne, puisque que [ce plan] implique un financement indirect et illimité des Etats par la Banque centrale européenne ». (*)

Il ne reste à la BCE plus qu’une option, celle d’un autre méga-prêt aux banques (Opération de refinancement à long terme), dont la dimension doit désormais être à la hauteur du problème, c’est-à-dire d’un montant d’au moins 1000 milliards d’euros. Petit problème : la BCE déborde déjà de « collatéraux » sans valeur, des garanties exigées en contrepartie des prêts accordés et, bien qu’elle ait abaissé ses critères, les banques sont elles-mêmes en pénurie de collatéraux éligibles.

Une dépêche de l’agence Bloomberg citait à ce propos l’économiste en chef de JP Morgan Michael Feroli, selon qui la Fed et la BCE « sont au bout du rouleau et cherchent, de manière désespérée, les options de tout dernier recours en vue d’une action [de sauvetage] ».

La sonnette d’alarme a également été tirée par Simon Johnson, un autre ancien économiste en chef, du FMI celui là, lors d’une audition de la sous-Commission des Affaires européennes du Sénat américain le 1er août. Johnson a déclaré à plusieurs reprises que l’euro ne va pas durer encore longtemps et que personne, pas même Geithner, ne sait comment sa disparition va se répercuter sur les banques américaines, en raison de la longue chaîne de produits dérivés reliant les deux bouts.

Il reste très peu de temps avant que la poudrière n’explose, pour reprendre l’expression de Johnson, et par conséquent de mettre l’épargne populaire à l’abris.

Signez dès maintenant l’Appel à un Glass-Steagall Global.



(*) Précision : Selon l’Article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, c’est-à-dire la partie du Traité « Modificatif » de Lisbonne de décembre 2007 modifiant le traité instituant la Communauté européenne (Rome, 1957), « il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées ’banques centrales nationales’, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite ».

Le point-virgule avant acquisition directe signifie ici « à plus forte raison », ce qui implique que la partie qui précède interdit non seulement tout « autre type de crédits » des banques centrales et de la BCE aux Etats et agences publiques mais également l’acquisition indirecte d’instruments de dette des Etats membres par la BCE.

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  • petite souris • 02/08/2012 - 23:00

    ...... sans parler de Cameron qui, tous les jours aux JO reçoit une "Zélite" d’un pays européen ...
    En cette période estivale, il n’a rien d’autre à faire que d’être devant les finales !!!!!!!!!!!!!!

    Avis de petite souris : l’air de rien les discussions doivent passer de la syrie à l’euro et réciproquement

    La perfide Albion pense qu’on ne s’en aperçoit pas !!!!

    Répondre à ce message

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

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Jacques Cheminade
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