En juillet 2016, Helga Zepp LaRouche proposait que le gouvernement allemand intervienne pour assainir la Deutsche Bank en tant qu’institution essentielle pour l’économie allemande, mais à la condition de renouer avec l’approche bancaire de son ancien PDG Alfred Herrhausen, assassiné en 1989.
Plus récemment, un plan d’action similaire a été proposé à EIR par l’ancien directeur exécutif du FMI pour le Japon, Daisuke Kotegawa, actuellement Directeur de Recherche du Canon Institute, qui avait supervisé la résolution de la crise bancaire japonaise à la fin des années 1990.
D’abord, dit-il, la nationalisation est la seule issue possible, car ni bail-out ni bail-in ne suffiront à couvrir la bulle des dérivés et autres passifs. Tous les dérivés non liquidés à la date limite fixée d’avance seront considérés comme caducs.
Ensuite, la DB doit subir une politique de type Glass-Steagall, à savoir la séparation totale des activités de dépôt de celles d’investissement. Vu le danger de contagion, les grandes banques étrangères devront s’apprêter à mettre en œuvre une politique similaire.
Enfin, les responsables de la faillite de la DB doivent être condamnés à de la prison. Cette mesure est nécessaire, selon Kotegawa, entre autres pour convaincre la population que ce tournant est sérieux.
Dans tous les cas, estime Kotegawa, la mise en œuvre d’une réforme de type Glass-Steagall, approche défendu depuis longtemps par Lyndon LaRouche aux Etats-Unis et Jacques Cheminade en France, avant l’éclatement de la crise, réduirait de beaucoup le danger de panique et de contagion.
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