4 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Des sources diplomatiques américaines haut placées tirent à nouveau la sonnette d’alarme sur la possibilité, dans un futur très proche, d’une attaque militaire contre l’Iran. Ces avertissements coïncident avec le scénario identifié par Lyndon LaRouche, selon lequel le vice-président Cheney est déterminé à lancer une attaque avant la fin de son mandat ; ce qui, dans le contexte de l’affrontement instigué par les Britanniques contre la Russie, ne manquerait pas de nous amener à une 3e Guerre mondiale thermonucléaire.
Le monde tient actuellement à un fil, et le soutien de l’administration Bush à l’exigence saoudienne d’évincer le président pakistanais Pervez Musharraf a rendu cette situation encore plus précaire. La marge de manoeuvre pour entraver cette nouvelle folie du de facto président Cheney est très étroite.
Dans ce contexte, l’absence totale de candidat présidentiel crédible aux Etats-Unis et la désintégration des institutions financières du monde, créent un danger pour le monde dépassant les pires cauchemars. A court terme, le seul espoir d’éviter ce désastre repose sur un réveil de l’électorat américain, exigeant des mesures rooseveltiennes face à cette crise qui promet de reléguer la dépression de 1929 au rang des anecdotes. [*]
[*] On note à ce sujet les manquements de la presse française depuis janvier dernier, à souligner cette réalité dans le débat électoral américain. Le « débat » quotidien de France Info du 4 septembre, au sujet du duel Obama-McCain, illustre bien la maladie mentale en question. Il a fallu attendre les 20 dernières secondes de l’émission, après avoir enduré toute une discussion digne de turfistes entre Denis Olivennes, directeur du Nouvel Observateur, et Nicolas Baverez, éditorialiste au Point, pour entendre dire en quasi-aparté, que paradoxalement, aucun des candidats n’était compétent en économie alors que le problème numéro 1 aux Etats-Unis était l’effondrement de l’économie !