Paris, le 6 mars (Nouvelle Solidarité)—Miguel d’Escoto Brockmann, président en exercice de l’Assemblée générale des Nations-Unies a rejoint l’Union africaine et la Ligue Arabe dans leurs condamnation du mandat d’arrêt lancé contre le président soudanais Omar El Bechir, par la Cour pénale internationale.
« Je regrette la décision de la Cour pénale internationale (CPI) » de lancer un mandat d’arrêt contre le président soudanais, a déclaré d’Escoto Brockmann, considérant qu’il s’agit là, d’une décision « motivée plus par des considérations politiques que par la volonté d’avancer la cause de la justice dans le monde ». « Il eut été préférable de laisser les négociations de paix en cours au Darfour se poursuivre, plutôt que de transformer toute cette question en une affaire juridique internationale ».
Selon d’Escoto Brockmann, cette inculpation est le fait d’un petit groupe de gens « qui se place lui-même sur le piédestal de la pureté et du comportement immaculé » mais dont « certains ont un passé douteux ».
Il est « absurde » d’avoir ignoré les appels de l’Union africaine contre l’émission de ce mandat, a ajouté le diplomate nicaraguayen. « Pour trouver la paix que nous cherchons, il aurait été important de commencer par inculper des gens de nations puissantes, pas des plus petites. Chacun sait de qui je parle. … La plus grande atrocité commise actuellement est celle qui est perpétrée en Iraq. »
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