Certains Républicains « prévoient d’évincer M. Dick Cheney (...) notre vice-président impérial » avant les élections de 2008. C’est ce qu’écrit
25 juillet 2007 (LPAC) - Certains Républicains « prévoient d’évincer M. Dick Cheney (...) notre vice-président impérial » avant les élections de 2008. C’est ce qu’écrit dans le Financial Times Bruce Fein, un constitutionnaliste ayant fait partie de l’administration Reagan.
Fein fait aussi un appel du pied au Congrès, déclarant que ce dernier est « trop timide et constitutionnellement analphabète pour se rendre compte qu’il est nécessaire de destituer Cheney pour ses actes contre la nation ».
Il commence son article en paraphrasant le Jules César de Shakespeare « De quelle viande a donc mangé Dick Cheney, qu’il devienne si grand ? ». Il poursuit en disant que Cheney a piétiné la philosophie des Pères Fondateurs et a utilisé la loi pour échapper aux contre-pouvoirs de la Constitution, niant même faire partie de l’Exécutif.
Fein explique que la Constitution n’accorde au vice-président « qu’une voix secondaire » : la présidence du Sénat. De plus, les présidents ont été particulièrement « jaloux de protéger leurs domaines réservés » mais Bush est « une exception monumentale qui est toujours d’accord » avec les exigences de Cheney pour obtenir la plus grosse part du pouvoir.
« La doctrine de Cheney d’une présidence sans contrôle est désormais identifiée » dit Fein, en soulignant les actions en justice lancées contre ces méthodes, la volonté grandissante du peuple de retirer les soldats américains d’Irak et l’intention de certains républicains d’évincer le vice-président.
Fein est le troisième parmi les anciens de l’administration Reagan dans les deux dernières semaines, à attaquer virulemment le coup de Cheney contre la Constitution et sa volonté d’aller en guerre. Pat Buchanan, qui écrivait les discours de Reagan, a alerté qu’un nouvel incident à la « Golfe du Tonkin » sert à lancer une offensive contre l’Iran. Paul Craig Roberts, l’ancien sous-secrétaire au Trésor de Reagan, a avertit qu’un « nouveau 11 septembre » était en préparation afin de maintenir au pouvoir Cheney et sa doctrine fasciste au-delà de son mandat qui s’achève en 2008. Fein conclut que « les évènements du 11 septembre 2001 continuent à déformer le jugement de nombreux américains et d’institutionnels ».