7 novembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Lors du sommet ibéro-américain à San Salvador, la présidente argentine, Cristina Kirchner, a fait entendre la voix dissonante de son pays dans le débat précédant le sommet du G20 le 15 novembre, auquel elle participera.
S’attaquant au modèle néo-libéral déchu qui fut imposé pendant des années aux pays en développement, elle a appelé les dirigeants des pays industrialisés à faire preuve de leadership afin de proposer une alternative ne sacrifiant pas les secteurs les plus vulnérables de la société.
Cette crise est l’une des plus graves à laquelle l’humanité ait été confrontée dans son histoire, a-t-elle dit. Il faut bien comprendre que contrairement à ce qui est enseigné, « l’économie n’est pas une science exacte. Il ne s’agit pas de la valeur des monnaies, il ne s’agit pas de monétarisme. L’économie est profondément une science sociale reflétant les désirs, les besoins, les aspirations et les espoirs de la société. »
Ceux qui ont conçu le ‘consensus de Washington’ croyaient possible que l’argent s’auto-reproduise, sans travail, ni production. « Ils ont de brillants jeunes hommes assis devant des ordinateurs qui rêvent d’instruments financiers promettant des profits infinis, sans que quiconque ne comprenne comment ce pourrait être possible. »Pour elle, la faillite de ce système était inévitable.
Lorsque l’économie n’est pas considérée comme étant au service de l’humanité, continua-t-elle, on en arrive à des choses telles que le système privé de retraite imposé à l’Argentine en 1994. Ces fonds privés ont organisé le pillage des souscripteurs au point que le gouvernement a été obligé d’intervenir pour garantir ces pensions. Les administrateurs de ces fonds se sont comportés en véritables bandits : ils ont amassé des commissions et des profits exorbitants, laissant les retraités mourir. La dette engagée par l’Etat afin de sauver le système privé de retraite s’élève, selon elle, à 50% de la dette extérieure de l’Argentine.
Focus Face au krach financier : le Nouveau Bretton Woods (le vrai)
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• 07/11/2008 - 19:45
Dans un monde d’être humains évolués, l’humanité serait au service de la planète et de ses autres règnes. L’économie serait au service de l’humanité et la finance serait au service de l’économie.
C’est simple.
Parmi tous nos dirigeants super intelligents, y en a t-il un seul qui promeut une telle idée ? pourquoi ?
Aurait-il peur d’être élu avec un taux élevé de voix ? OU bien, une telle idée serait-elle contre leur intérêt ?
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