Le 15 juin 2012 (Nouvelle Solidarité) – C’est un ministre espagnol des Affaires étrangères complètement submergé par l’émotion qui s’est adressé à la presse hier, déclarant que « le futur de l’Union européenne sera joué dans les prochains jours, sinon les prochaines heures ».
L’avenir lui donnera probablement raison. Garcia-Margallo réagissait à l’annonce de Moody’s le 13 juin d’un abaissement de la note espagnole, provoquant du même coup un envol des taux d’intérêts sur la dette à 10 ans du pays à 6,99%, ce qui signifie qu’il ne pourra plus se refinancer auprès des marchés et que les fuites de capitaux vont s’accroître dramatiquement à très court terme.
L’ironie est que la crise s’est accélérée dès l’annonce du plan de renflouement des banques espagnoles par le FESF, alors que ce nouvel apport de liquidités (100 milliards d’euros) devait permettre d’éteindre l’incendie. Bien au contraire, Moody’s a motivé sa décision d’abaisser la note du pays en citant comme premier facteur le fait que « le gouvernement espagnol s’apprête à emprunter jusqu’à 100 milliards d’euros auprès du Fonds européen de stabilité financière (FESF) ou de son successeur, le Mécanisme européen de stabilité (MES), afin de recapitaliser son système bancaire ». L’agence fait également remarquer que « cette dépendance à l’égard du FESF ou du MES » est bien la preuve de « son accès très limité aux marchés financiers », et que les obligations de l’Etat sont de plus en plus achetées par les banques expagnoles elles-mêmes, qui obtiennent ensuite des liquidités de la part de la BCE.
Ainsi, comme l’économiste américain Lyndon LaRouche avait prévenu, toute tentative de renflouement n’a pour effet que d’accélérer la crise.
Bien sûr, les remarques faites par François Hollande à la chaîne de télévision grecque Vega avant-hier n’ont rien fait pour arranger les choses. En demandant aux Grecs de « tenir leur promesse », le Président français a non seulement clairement pris position en faveur des renflouements bancaires, mais également des cures d’austérité qui n’ont fait qu’aggraver le mal.
On attend toujours qu’il s’attaque concrètement à la spéculation financière à l’origine même de la crise, en coupant les banques en deux avec un nouveau Glass-Steagall pour commencer, comme il avait lui aussi promis de le faire au cours de sa campagne.
Décidément, les cent premiers jours de grâce de notre nouveau Président semblent s’écouler bien rapidement.
# christian.procquez@orange.frIl n’a pas
• 19/06/2012 - 18:33
Il n’a pas fallu attendre les 100 premiers jours de Francois II pour comprendre sa trahison au Peuple de France.Ce Président comme l’ancien soutien les banques par des renflouements financiers,pendant que le peuple et les entreprises rentrent dans des cures d’austérité qui vont développées des conflits civils,révolutions,famine,misère et autres.L’Europe,la France,notre démocratie,notre République,droite ,gauche,nos Hommes et Femmes Politiques sont atteintent d’un cancer de dégénérence profond intérieur et extérieur qui dirigent nos nations vers leurs destructions.L’Humanité et son futur se trouve menacé.Monsieur le Président Francois II soyez le Président du futur du Peuple Francais,et du devenir de L’Europe,et non le Président cautionnaire de la finance du casino mondial,qui développe que de l’argent virtuel sans emploi,recherche,création,science pour les générations futurs.Inspirez vous des travaux de HELGA,Lyndon LAROUCHE,Jacques CHEMINADE.Ne soyez pas le Président des ténèbres à venir,mais le Président de l’élévation de notre Pays,de notre civilisation.L’action du Peuple Francais doit agir maintenant.
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# EDITH
• 18/06/2012 - 16:52
Les députés Espagnols refusent d’ouvrir une commission d’enquête sur la crise des banques dans leur pays. A mon avis ils n’ont pas la conscience tranquille ,les gens commencent à se suicider ,en France, les banques. Pendant ce temps merkoland continuent à se baffrer de phrases cyniques et les journalistes ne parlent que de querelles d’égos c’est le monde merveilleux de la décadence des esprits,car ils n’arrivent plus à envisager des solutions out off systeme.Par contre ils continuent de faire produire des armes nucléaires et autres,les drones qui vont surveiller les banlieues sont arrivés bienvenue au pays d’orwell !!!
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# petite souris
• 16/06/2012 - 13:18
Les solutions utilisées sont pire que le mal puisque les solutions efficaces ne sont pas appliquées et la situation des pays et des peuples se dégrade de plus en plus.
...à lire ou à relire ou à faire lire de toute urgence l’excellent livre de José Saramago, La lucidité (en livre de poche : édition Points P1807) :
"Panique électorale, à l’heure du dépouillement, 83% des électeurs ont voté blanc. Le chaos s’installe, le gouvernement crie à la conspiration et déclare l’état de siège, le pouvoir se lance dans une chasse aux sorcières et la presse se déchaîne contre les coupables désignés" ........
Petit bijou d’intelligence et d´humour !
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