21 mai 2008 (Nouvelle Solidarité) - C’est maintenant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui doit se prononcer sur la crise alimentaire lors d’une réunion spéciale jeudi à Genève, convoquée à la demande de 82 pays. "Le monde peut produire suffisamment de nourriture pour nourrir le double de la population mondiale" rappelle le communiqué, et donc si "la famine n’est pas une fatalité ; c’est une violation des droits de l’homme."
Le communiqué appelle à "une action coordonnée de la communauté internationale, en vertu de l’obligation, pour tous les États, de garantir le droit à une alimentation adéquate" et place ainsi le droit des peuples et des nations à se gouverner, y compris économiquement, au dessus des "règles internationales" imposées par des organisations illégitimes comme l’OMC, l’UE du traité de Lisbonne ou les marché à terme, où les prix agricoles du monde entier sont déterminés par des spéculateurs financiers. C’est au nom de ce principe que dans son manifeste "Nourriture pour la paix : doubler la production alimentaire mondiale" , Helga Zepp-LaRouche appelle les nations à se mettre d’accord dés la conférence de la FAO à Rome début juin pour dissoudre l’OMC et instaurer un nouvel ordre économique plus juste.
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