25 janvier 2008 (Nouvelle Solidarité) - La sénatrice italienne Lidia Brisca Menapace, qui avait invité Lyndon LaRouche à parler devant la Commission de la Défense en juin dernier (voir ici et là), a fait les commentaires suivants après que le gouvernement Prodi ait chuté jeudi : « La situation est très dangereuse et pour nous, le fascisme du 21ème siècle apparaît. C’est une démocratie autoritaire qui oppresse les gens et les subjugues, alors que jusqu’ici nous avons été incapables de mettre un frein à cette crise de leadership, d’autorité et d’efficacité politique, économique et sociale face à la mondialisation. »
Dans une lettre précédente intitulée « la démocratie autoritaire est un produit de l’opération Mains propres », elle explique que « cette menace de fascisme dont j’ai mis en garde depuis des mois, n’est pas une copie originale du fascisme, mais un processus dangereux qui mène à la démocratie autoritaire ». Elle dit aussi que l’un des facteurs principaux de cette dérive était « l’opération mains propres, une chasse aux sorcières politico-judiciaire qui visait en 1992-93 les dirigeant italiens ».
L’opération “Mani pulite” a été exposée sous son vrai jour par l’EIR, qui a montré qu’elle était menée par des intérêts britanniques en vue d’éliminer le système constitutionnel italien en même temps que l’Italie était soumise à la dictature de Maastricht et de l’euro, et que son économie nationale était pillée. Un des artisans de ce pillage planifié le 2 juin 1992 à bord du yacht royal britannique « le Britannia », était Mario Draghi, l’actuel gouverneur de la Banque d’Italie et chef du Global Financial Stability Forum. Comme l’a déclaré l’ancien président Cossiga, Draghi est pressenti pour prendre la tête du gouvernement institutionnel « transitoire » qui devrait succéder à Romano Prodi.
Voir aussi « Euroland : équilibre budgétaire et déséquilibre mental »