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Caterpillar et Axa : la Belgique doit saisir l’occasion pour changer de paradigme

Crédit : Gilles Rambaud

Par Guillaume Dubost, président d’Agora Erasmus

En quelques jours, ce sont des milliers de travailleurs belges qui voient leurs emplois menacés de disparaître. La priorité du gouvernement Michel, celle des « Jobs ! Jobs ! Jobs ! », prend un sérieux revers. Il faudrait maintenant que cette situation provoque un électrochoc politique pour enfin sortir du carcan économique de l’Union européenne et de la zone euro. Sans cela, comme le fait remarquer Amid Faljaoui dans Le Vif, Charles Michel ne restera qu’un roi nu.

Axa

Lors de la présentation de son plan stratégique le 5 septembre, Axa Belgium a annoncé sa volonté de procéder à un licenciement collectif qui concernera 650 emplois, 850 selon le syndicat libéral. Le groupe d’assurance, qui fait parti des « too big too fail », justifie sa décision sur la nécessité d’une évolution numérique de l’entreprise. Mais connaissant la faillite des banques européennes, que les récents stress tests ont tenté de masquer, il est certain qu’Axa se débat désespérément au cœur de la tempête financière, dont Deutsche Bank est un des dangers les plus préoccupants.

La mise en faillite ordonnée du système financier de la City de Londres et de Wall-Street doit se faire au plus vite, et les moyens pour cela sont une loi de séparation bancaire modelée sur le Glass-Steagall Act, ainsi que des commissions d’enquête parlementaires d’audit des banques et des dettes. Aux États-Unis, le Glass-Steagall est revenu dans le débat politique puisque les deux partis l’ont inclus dans leur programme présidentiel. Des propositions de loi dans ce sens existent à la Chambre et au Sénat, et avec la rentrée parlementaire, nos amis américains du LaRouche PAC se mobilisent pour leur adoption avant l’élection présidentielle.

Caterpillard

C’est par un courrier reçu à leur domicile vendredi 2 septembre que les 2200 employés de l’usine Caterpillar de Charleroi, et le reste de la Belgique, ont abruptement appris la décision du groupe américain de fermer le site de production. Avec les sous-traitants de l’usine et les commerçants de la région, ce sont plus de 8000 emplois qui sont menacés de disparaître, alors que le Hainaut est déjà durement touché par le chômage, en particulier Charleroi dont le taux est de 22,8 %.

Cette annonce fait partie d’un plan de restructuration de l’entreprise qui concerne environ 10 000 emplois dans le monde, alors que la multinationale avait déjà supprimé 25 000 postes en 2009. Cette restructuration se fait dans le cadre d’une chute de la productivité en Europe et en Amérique du Nord, mais malgré une baisse de son chiffre d’affaires la multinationale a pu verser 1,4 milliard d’euros de dividendes.

Comme le souligne Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, ici « le problème n’est pas le coût du travail mais le coût du capital ». Pour Paul Magnette, ministre président de la région Wallonne :

notre priorité, c’est de nous battre pour sauver tout ce qui peut et qui doit l’être, tant au niveau de l’outil que de la production, du site et de l’emploi.

Avec son refus d’apparaître mardi matin à la commission des affaires sociales et de l’économie de la Chambre, Caterpillar a réussi à unir dans l’indignation la majorité et l’opposition fédérales. Mais cette indignation et les déclarations d’intention seront loin d’être suffisantes pour apporter une réponse adéquate aux personnes et leurs familles qui sont maintenant menacées par ces pertes d’emploi.

Une fois le système bancaire réorganisé et assaini, une politique de crédit public orienté vers les infrastructures de transports, d’énergie et de gestion de l’eau, pour remplacer les plus vielles et en créer de nouvelles, permettrait non seulement de préserver les machines-outils et les emplois de Caterpillar, mais aussi de mettre au travail tous ceux qui désespèrent de ne pouvoir participer à la vie économique du pays.

C’est ce changement de paradigme, loin de l’austérité destructrice, que le président chinois Xi Jinping a défendu lors du sommet du G20 à Hangzhou et que les pays des BRICS continueront de faire avancer lors de leur prochain sommet à Goa les 15 et 16 octobre.

Cependant, ce changement prendra du temps et il faut donc aussi une réponse rapide de l’État belge pour assurer la reprise de l’usine de Charleroi, soit directement soit en apportant les garanties nécessaires à un repreneur privé. Alors que la Nouvelle route de la soie se développe, la Belgique ne peut pas perdre cet important moyen de production.

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
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