Nombreux sont ceux parmi les cercles dirigeants à Washington qui expriment leurs craintes face à l’escalade de la propagande médiatique autour de la campagne contre le premier ministre en poste al-Maliki
20 août 2007 (LPAC) - Nombreux sont ceux parmi les cercles dirigeants à Washington qui expriment leurs craintes face à l’escalade de la propagande médiatique autour de la campagne contre le premier ministre en poste al-Maliki, menée par l’ancien premier ministre irakien Allawi. Cette campagne est un signe fort qu’une attaque contre l’Iran est possible dans les jours à venir. Si ces signaux sont évidents, il n’y a cependant aucune preuve qu’une attaque contre l’Iran soit déjà décidée pour ces jours-ci.
Durant la semaine passée, une campagne promotionnelle internationale initiée par l’ancien premier ministre irakien Iyad Allawi a amené les cercles dirigeants de Washington à penser que quelqu’un à l’intérieure du gouvernement américain cherche à lancer une attaque militaire sur l’Iran, probablement dans les jours prochain. Ce qui est inquiétant, c’est qu’Allawi a fait une série de déclarations appelant les officiels sunnites à quitter le gouvernement al-Maliki, le qualifiant d’être « sectaire » et soutenu par les iraniens. Cette mise en avant des thèses d’Allawi coïncide avec la pression grandissante exercée par l’Arabie Saoudite et la faction Cheney liée à BAE dans l’administration Bush pour lancer des attaques sur des cibles iraniennes, sous prétexte que le gouvernement iranien serait derrière les insurgés shiites qui tuent des soldats américains en Irak. On peut estimer que si une telle attaque est déjà dans les tuyaux, les premières frappes pourraient avoir lieu avant même le retour du Congrès à Washington début septembre.
Depuis début août, une série de nouvelles dans la presse, corroborées par des décideurs bien informés de Washington, indique que le vice-président Cheney a pressuré le président pour qu’il autorise des frappes sur des sites iraniens liés aux Gardiens de la Révolution. Certaines de ces sources partagent avec Lyndon LaRouche l’inquiétude que ces frappes pourraient avoir lieu dans les jours à venir.
Lyndon LaRouche a expliqué dimanche que bien qu’il n’affirme pas que ces attaques soient imminentes, il dit cependant que l’intention de les lancer est là et que la promotion des appels d’Allawi à remplacer le gouvernement al-Maliki est une partie intégrante de cette volonté. LaRouche a ajouté que la mise en avant d’Allawi devait cesser sur le champs afin d’affaiblir la marche de Cheney vers la guerre.
Brève contenue dans : Les Canons d’Août 2007 : pendant les vacances, Cheney veut attaquer l’Iran