28 août 2007 (LPAC) - Dans un discours à la Convention de l’American Legion (Vétérans de l’armée américaine) aujourd’hui, le Président Bush s’est emporté contre « deux courants violents du radicalisme islamique » : l’extrémisme sunnite incarné par Al-Qaida et l’extrémisme chiite incarné par l’Iran. « Ces deux dangereuses branches de l’extrémisme sont en train de se rapprocher l’une de l’autre en Irak », a-t-il affirmé, jurant de se confronter aux deux.
Lorsque, Lyndon LaRouche a été informé de ces déclarations, il a dit que ceux qui écrivent les discours de Bush devraient regarder ce que fait l’administration Cheney-Bush en Irak. Comme l’a rapporté le LPAC, les Etats-Unis essaient de mener la stratégie de Cheney et des Britanniques, c’est-à-dire de lancer les forces sunnites, grâce au soutien des Saoudiens, contre l’Iran et les chiites d’Irak.
Dans son discours, Bush a aussi accusé l’Iran de mettre la région « sous la menace d’un holocauste nucléaire » en poursuivant son programme de recherche sur les armes atomiques. Il a réitéré ses accusations envers la Garde révolutionnaire iranienne, qui entraînerait et armerait des Irakiens pour mener des attaques sur les forces américaines, et a dit que « les attaques sur nos bases et nos troupes avec des armements fournis par les Iraniens ont augmenté ces derniers mois ».
« Je prendrai les mesures nécessaires pour protéger nos troupes », a-t-il déclaré. « J’ai autorisé nos commandants militaires en Irak à faire face aux activités meurtrières de Téhéran ».
Quelques heures après le discours de Bush, bon nombre de spécialistes du renseignement et de l’armée des Etats-Unis ont appelé des représentants de l’Executive Intelligence Review(EIR) pour exprimer leur inquiétude quant au fait que Bush avait dépassé les limites et avait, de fait, lancé une déclaration de guerre contre l’Iran. Le même message a été livré dans un communiqué de presse du Dr. Trita Parsi, du National Iranian American Council, la plus grande organisation irano-américaine du pays. Un officier militaire à la retraite a dit à l’EIR : « Je crois que Cheney a finalement convaincu Bush de commencer une guerre contre l’Iran - sans même essayer sérieusement aucune diplomatie. »