28 septembre 2007 (LPAC) - La présence en Syrie depuis plusieurs jours du journaliste israélien Ron Ben-Yishai, envoyé par le grand quotidien Yediot Ahronot à travers lequel il a pu révéler que les F-15 de Tsahal n’étaient pas venus en Syrie pour bombarder des installations nucléaires syro-coréenne, fait partie intégrante d’une initiative menée par une faction dans les institutions de l’Etat hébreux pour ouvrir des négociations de paix avec la Syrie. Vendredi, Ynetnews a publié un bref compte-rendu de la visite de Ben-Yishai dans la capitale syrienne, accompagné d’une série de clichés montrant le journaliste dans la ville, et notamment devant la synagogue de Damas.
Officiellement ce voyage n’est pas officiel, et il est même considéré comme clandestin, ce dont on peut toutefois douter. Si de nombreux israéliens peuvent entrer dans des pays arabes « ennemis » grâce au deuxième passeport, européen ou autre, que beaucoup possèdent, un tel voyage est en réalité illégal pour les israéliens et ils peuvent être accusés de trahison. De surcroît, Ben-Yishai est un journaliste connu et sa photo figure avec tous ses articles, ce qui lui rendrait quasiment impossible de mener une mission clandestine. Habituellement, les syriens n’autorisent pas les journalistes israéliens, quelque soit leur passeport, à circuler dans le pays.
L’éditeur de Yediot Ahronot est un ami personnel du président israélien Shimon Peres, ce dernier ayant appelé à l’ouverture de négociations avec la Syrie. Jacques Cheminade et Lyndon LaRouche ont apporté un soutien total à la réalisation urgente d’un accord de paix syro-israélien « car il s’agit sans doute là d’une des dernières initiatives à saisir, sinon la toute dernière, pour arrêter la course à l’abîme », a indiqué Jacques Cheminade. Dans le climat actuel de guerre, un tel accord est non seulement un enjeu régional mais aussi mondial, et il semble que certains dirigeants l’aient compris.
Voir la déclaration de soutien de Jacques Cheminade