8 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – L’empire financier de la City s’effondre, toutes les possibilités de renflouement semblent épuisées et la propagande anti-iranienne prépare l’opinion à la guerre. Depuis les accords de Sykes-Picot et les prouesses de Lawrence d’arabie, l’Empire britannique a conservé la main haute sur l’Asie du Sud-Ouest au point d’en faire aujourd’hui de nouveaux Balkans servant de détonateur à une guerre mondiale.
En pleine mobilisation depuis deux semaines, au côté du Premier ministre Netanyahu, afin de rallier les forces de sécurité israéliennes au projet d’attaque contre l’Iran, le ministre de la défense Ehud Barak s’est soudainement rendu à Londres le 2 novembre. Il y a rencontré son homologue britannique Phillip Hammond et le chef du Conseil de sécurité national Sir Peter Ricketts, l’homme qui présida le Joint Intelligence Committee de Tony Blair lorsque ce dernier préparait la guerre en Irak et les preuves sur les armes de destructions massives de Saddam Hussein. Rappelons que le Conseil de sécurité national britannique vient de fusionner avec son homologue américain pour former le National Security Strategy Board (NSSB), tel que l’avait annoncé Barack Obama lors de sa visite à Buckingham Palace en mai dernier.
Le même jour, le Guardian de Londres et le Scotsman ont annoncé que l’armée britannique étudie le déploiement de navires et de sous-marins de la Royal Navy pour participer à une campagne aérienne et maritime contre l’Iran, en appui du dispositif militaire américain déjà déployé dans la région. Quelques jours avant la visite de Barak, c’est le chef d’état-major de l’armée britannique, le General Sir David Richards, qui s’est rendu en Israël, dans la cadre d’une coopération militaire retrouvée depuis deux ans, pour discuter d’une offensive contre l’Iran.
# petite souris
• 08/11/2011 - 14:24
Ils veulent la guerre ! soit !
Ils trouveront sur leur chemin le peuple de France !
Mais, puisque la France a fait entendre sa volonté de triompher, il n’y aura jamais pour nous ni doute, ni lassitude, ni renoncement. Unis pour combattre, nous irons jusqu’au bout de notre devoir envers elle, nous irons jusqu’au bout de la libération nationale. Alors, notre tâche finie, notre rôle effacé, après tous ceux qui l’ont servie depuis l’aurore de son Histoire, avant tous ceux qui la serviront dans son éternel avenir, nous dirons à la France, simplement, comme Péguy :
Mère, voyez vos fils, qui se sont tant battus
De Gaulle - Discours du 18 juin 1942
et de Charles Péguy :
Vous nous voyez debout parmi les nations.
Nous battrons-nous toujours pour la terre charnelle.
Ne déposerons-nous sur la table éternelle
Que des coeurs pleins de guerre et de séditions.
Vous nous voyez marcher parmi les nations.
Nous battrons-nous toujours pour quatre coins de terre.
Ne mettrons-nous jamais sur la table de guerre
Que des coeurs pleins de morgue et de rébellions ?
Répondre à ce message