3 décembre 2007 (LPAC) - Confirmant l’évaluation de Lyndon LaRouche, qui considérait comme une priorité la mise en place d’un dialogue constructif entre israéliens et syriens pendant et après la conférence de paix d’Annapolis, la Syrie est en train de se placer dans une position de modérateur rendant possible des négociation de paix incluant tous les acteurs de la région.
Faisal Miqdad, le ministre syrien des Affaires étrangères, s’est rendu à Téhéran, dimanche, juste après son retour d’Annapolis pour rendre compte aux responsables iraniens des discussions de paix et du rôle de la Syrie. Celui-ci consiste a modérer la position de l’Iran et des factions palestiniennes critiques envers les pourparlers de paix, comme le Hamas et le Jihad islamique.
Miqdad a rencontré Manuchehr Muttaki, le ministre iranien des Affaires étrangères et a transmis une lettre du président Bashar Al-Assad au président Mahmoud Ahmedinejad.
Le quotidien arabe Asharq Al-Awsat cite des sources iraniennes disant que le message du Président syrien explique aux iraniens les raisons pour lesquelles la Syrie a décidé de participer à la réunion d’Annapolis, ainsi que sa position sur les négociations de paix.
Les mêmes sources ajoutent que la lettre inclue une discussion d’ensemble de la situation en Asie du Sud-Ouest, notamment vis-à-vis du Liban et de l’Irak.
Lors de la conférence de presse tenue après sa rencontre avec son homologue iranien, Miqdad a appelé à une reprise des pourparlers de paix entre les pays arabes et Israël.
Cette visite, ponctuées par ces déclarations faites de Téhéran, démolit les allégations de rupture entre l’Iran et la Syrie, suite à la participation de cette dernière à Annapolis. En fait, la participation de la Syrie devrait permettre des discussions directes et sans interférences avec les milieux modérés d’Iran.
Dans le même temps, une conférence qui devait regrouper, hier, à Téhéran, les factions palestiniennes d’oppositions, contre les pourparlers d’Annapolis, à été remise à une date ultérieure. Ces factions, principalement basées en Syrie, incluant en particulier le Hamas, le Jihad et le FPLP, avaient reçues une invitation d’Ahmadinejad en octobre. Le rendez-vous a été remis deux fois et semble, maintenant, annulé.
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