20 août 2008 (Nouvelle Solidarité) – Jacques Follorou, l’envoyé spécial du quotidien Le Monde à Kaboul, a pu interroger des soldats français blessés lors de l’embuscade qui a coûté la vie à dix de nos soldats et qui a blessé vingt-et-un autres.
Parmi les dysfonctionnements multiples, relevons simplement celle-ci :
« Les frappes aériennes de l’OTAN censées permettre aux soldats assaillis de sortir du guet-apens ont par ailleurs, selon les blessés, raté leur cible et touché des soldats français, de même que des tirs venant des soldats afghans positionnés en aval. Les communications radio ont par ailleurs été coupées avec les unités du Régiment du marche du Tchad, créant une grande frustration parmi les soldats coincés au col. »
Bien que l’armée américaine reste extrêmement discrète sur le pourcentage de morts par friendly fire (« tir amical », généralement maquillé en « dommage collatéral ») en Afghanistan, on estime ce qu’en Irak, ce pourcentage a pu varier de 9 et 35% selon les missions.
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