Le sommet de Samara entre l’Union Européenne (UE) et la Russie s’est achevé ce week-end sans qu’aucun accord majeur n’ait été atteint. Il s’est déroulé dans un climat de tension sans précédent, s’inscrivant dans la droite ligne de la diplomatie anglo-américaine.
(EIRNS) Le sommet de Samara entre l’Union Européenne (UE) et la Russie s’est achevé ce week-end sans qu’aucun accord majeur n’ait été atteint. Il s’est déroulé dans un climat de tension sans précédent, s’inscrivant dans la droite ligne de la diplomatie anglo-américaine. Londres profite désormais du tournant néo-conservateur de la présidence française pour pousser au sabotage de ces rencontres.
Comme Lyndon LaRouche l’avait récemment désigné, un tel comportement démontre « la faillite politique des états situés à l’ouest de la Biélorussie et de la frontière russe ».
L’agence de presse russe RIA Novosti a rappelé dans un communiqué que la Russie avait pourtant proposé des investissements conjoints à l’UE dans le domaine de l’aérospatial, et notamment des satellites, et que c’est avec arrogance que le président de la commission européenne José Manuel Barroso lui avait rétorqué « si vous voulez une coopération étroite, vous devez comprendre que l’UE repose sur des principes de solidarité ». Mr Barroso a d’ailleurs cité l’embargo russe contre la viande polonaise ainsi que le droit de l’Estonie à déboulonner la statue du soldat soviétique résistant.
La réponse de Poutine fut directe et franche : « Mais qu’est-ce que la viande a à voir avec la coopération spatiale ? »
Poutine a ensuite fustigé la partialité de l’UE qui souhaite que la liberté de la presse et les droits de l’homme soient la condition d’un partenariat stratégique avec la Russie. Il a ajouté qu’il y a « d’autres états où la peine de mort et Guantanamo existent, sans que pour autant les partenariats stratégiques avec ces derniers ne soient remis en cause ».
Pour sa part, Jacques Cheminade a désigné l’axe Brown-Merkel-Sarkozy comme le nouveau bourreau d’une Europe soumise à la mondialisation, la lançant contre l’idée d’un développement eurasiatique massif.
Il a déclaré : « Poutine cherche un partenariat stratégique global avec les Etats-Unis, fondé sur le Global New Deal de Franklin Roosevelt et le développement transcontinental d’Abraham Lincoln ». Cheminade a averti que si les pays d’Europe ne se connectent pas à ce projet, alors ils resteront en marge du monde de demain. Il a conclu en déclarant que « notre mission politique est de constituer un mouvement qui arrête enfin l’autodestruction de l’Europe ».