Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilActualités
Brèves

2008 fin de partie : un nouveau Bretton Woods ou le chaos !

Par Jeffrey Steinberg

Alors que le système financier mondial est sorti de tout contrôle, de l’aveu même de certains de ses plus grands défenseurs, une stratégie de chaos se répand aux quatre coins du monde : Pakistan, Kenya, Thaïlande, Asie du Sud-Ouest. Nous nous battons pour l’alternative.

Le 7 janvier 2008 (LPAC) — L’ancien président de la Réserve fédérale, Sir Alan Greenspan, a fait des aveux éloquents le 27 décembre 2007, lors d’une interview à National Public Radio. A la veille du Nouvel an, il a reconnu que ce système financier et monétaire mondial, qu’il a tant contribué à façonner pendant les vingt ans (1987-2006) qu’il a passés à la tête de la banque centrale américaine, est bel et bien fini.

« Ce que je dois prévoir, déclara ce grand promoteur d’instruments financiers « exotiques », c’est que quelque chose d’inattendu va arriver et nous mettra à terre. (...) Les chances que cela arrive augmentent, car nous entrons dans des zones vulnérables ». Plus tard, il revint à la charge : « Nous sommes dans une phase de changement, et les améliorations extraordinaires [qu’a connues] l’économie mondiale ces quinze dernières années sont transitoires et vont changer. (...) Je pense que tout ce processus va commencer à s’inverser. »

Et encore, Sir Alan minimise l’ampleur du krach financier, qui est entré dans une nouvelle phase au début de l’année. Au point où nous en sommes, il n’existe aucune solution « monétaire » à la crise, il faut réorganiser tout le système, suivant les lignes d’un nouveau Bretton Woods.

Alan Greenspan n’est pas le seul à répandre la morosité ces dernières semaines. Ambrose Evans-Pritchard, un pion du renseignement britannique et correspondant financier du Daily Telegraph de Londres, publie depuis des mois des articles étonnamment lucides sur le krach financier.

Jacques Attali se fait, quant à lui, encore plus alarmiste dans L’Express du 3 janvier : « C’est le monde entier qui semble aller au précipice. Comme si se préparait la collision de trains lancés à vive allure », écrit-il.

Il est vrai qu’on estime à 1500 milliards de dollars la quantité d’actifs bancaires qui ont dû être épongés ces derniers mois, tandis qu’au moins autant de capitaux se sont volatilisés sur les marchés boursiers du monde. L’idée que les banques centrales puissent y remédier par des injections de nouvelles liquidités est absurde. Comparés aux crises prévues pour le premier semestre 2008, avec l’explosion du secteur des assurances et des produits dérivés, les désastres de 2007, notamment l’éclatement de la bulle hypothécaire américaine, paraîtront anodins.

C’est uniquement dans ce contexte que l’on peut comprendre la vague d’assassinats, de conflits ethnico-religieux et de chaos qui se répand dans le monde.

Il ne s’agit pas d’événements locaux ou régionaux. Tous font partie d’une même stratégie britannique, ayant un objectif global précis : la destruction des Etats-nations, le lancement d’une guerre asymétrique mondiale pour plusieurs générations et la consolidation de la mainmise des cartels anglo-hollandais sur les matières premières stratégiques du monde. Les historiens y reconnaîtront le modèle type de guerre oligarchique, où une élite se sert d’armées privées pour éliminer toute résistance à son pouvoir.

Certains lecteurs objecteront sans doute que Londres n’est plus une puissance impériale et n’a plus les moyens de déclencher un chaos global. L’élite britannique elle-même s’efforce de faire croire que « le soleil s’est couché depuis longtemps sur l’empire britannique » et que ce sont les Etats-Unis qui constituent aujourd’hui la principale puissance impériale. Au mieux, l’épicentre du pouvoir serait un duo « anglo-américain », dirigé par Washington et secondé par Londres. Mais en réalité, il n’y a qu’un système impérial traditionnellement britannique, qui compte aujourd’hui toutes sortes d’adhérents et d’agents à Washington, Wall Street, etc., qui sont des traîtres à la tradition américaine historique.

De ce point de vue, la forme actuelle de l’empire britannique « invisible » n’est pas si difficile à discerner.

Tout d’abord, presque tous les centres financiers offshore qui dominent le système dérégulé et mondialisé actuel sont situés dans des colonies britanniques ou hollandaises, comme les îles Caïman, les Antilles néerlandaises, l’île de Man, les Bahamas, etc.

Deuxièmement, depuis des décennies, l’entreprise de mercenaires est essentiellement britannique : des sociétés privées comme Executive Outcomes, Sandline, Defence Systems Ltd travaillent main dans la main avec les cartels de matières premières stratégiques qui possèdent la plus grosse part des métaux précieux d’Afrique, d’Australie et d’Amérique du Sud.

Les méthodes de contre-insurrection, mises au point aux plus beaux jours de l’empire britannique, sont encore appliquées par des agents clandestins et d’« anciens » officiers, opérant désormais à titre privé. Parallèlement, certains agents américains de l’empire, comme George Shultz et Felix Rohatyn, promeuvent la privatisation de la sécurité nationale aux Etats-Unis.

Troisièmement, le Commonwealth, dirigé par la reine Elisabeth, est composé de cinquante-trois pays à travers le monde, constituant un cinquième de la masse terrestre et un fort pourcentage de ses ressources stratégiques et de sa population. Se présentant formellement comme une alliance d’Etats indépendants, le Commonwealth fut fondé à la fin du XIXème siècle pour perpétuer l’empire britannique.

C’est cet appareil qui est à l’oeuvre pour provoquer conflits et chaos. Comme il est impossible de « réformer » le système financier actuel et que les intérêts financiers oligarchiques n’accepteront jamais de se soumettre volontairement à une mise en redressement judiciaire, ni de permettre aux nations de rétablir leur souveraineté sur leur monnaie et leur politique de crédit, ils ont recours au chaos.

L’oligarchie financière de Londres cherche à tout prix à provoquer des conflits entre les grandes puissances du monde - Etats-Unis, Russie, Chine et Inde - car si elles le voulaient, ces quatre forces, soutenues par d’autres pays plus petits, pourraient mettre en place un nouvel ordre financier plus juste, éliminant le pouvoir des centres offshore.

Dans les années 1920 et 1930, c’est dans des conditions d’effondrement financier et économique beaucoup moins graves que l’oligarchie anglo-hollandaise finança la montée du fascisme et du nazisme en Europe, provoquant la Deuxième Guerre mondiale. Aujourd’hui, elle veut empêcher, coûte que coûte, le retour en force de la tradition rooseveltienne, dont Lyndon LaRouche est le porte-drapeau.

C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’assassinat de Benazir Bhutto au Pakistan et de nombreux autres « points chauds » dans le monde.

Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Nous entrons dans un moment tragique de l’histoire sans que l’immense majorité de nos contemporains soit capable de le percevoir ou veuille en prendre conscience. Que se passe-t-il derrière l’apparence des indices ? Une tragédie qui se joue sur la scène du temps.

En savoir plus

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard