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Vive la Belgique libre ! Lang leve een vrij België !

14 novembre 2007.

Ils ne doivent pas décider pour nous ! Alors qu’on affole les Belges en leur annonçant tous les jours que leur pays est au bord de l’éclatement, nous nous demandons encore et toujours d’où vient ce scénario de série B qui s’abat sur nous depuis une trentaine d’années. C’est surtout dans la presse étrangère, financière de surcroît, qu’on claironne qu’« Il n’y a plus de gouvernement en Belgique » et que « le royaume est menacé de décomposition ! ». C’est une campagne entièrement mensongère, car, en attendant la formation d’un nouveau gouvernement, les ministres en exercice accomplissent au quotidien leurs tâches essentielles.

D’où vient alors cet acharnement à vouloir « casser la Belgique ». Après l’émission scandaleuse de Philippe Dutilleul « Bye-bye Belgium » de 2006, c’est le magazine The Economist de Londres (6 sept. 2007) - porte-parole d’une oligarchie financière internationale qui cherche à affaiblir les Etats, et même à provoquer leur désintégration, afin de mieux dépecer leurs richesses - qui tire sur la Belgique : « C’est le moment d’en finir », la Belgique « est devenue une monstruosité de la nature, un Etat où le pouvoir est tellement sous-délégué que le gouvernement est un vide que l’on tient en horreur. En bref, la Belgique a servi son objectif. Un divorce praline est à l’ordre du jour. Les Belges ne devraient pas se sentir tristes. Les pays viennent et s’en vont ».

Ainsi, comme dans tous les grands moments de l’histoire, les masques tombent et c’est le calcul financier qui s’impose ! L’Economist, mais aussi les patrons flamands néo-conservateurs du think-tank In de Warande, invoquant des analyses « coûts-bénéfices », nous disent qu’un Etat fédéral coûte « trop cher », et qu’un divorce de velours s’impose pour créer une Flandre « low cost » mieux « adaptée » à l’Europe des marchands et à la mondialisation des marchés financiers.

Comme nous l’avons documenté ailleurs*, les indépendantistes de tous poils, encouragés, financés et soutenus par l’étranger, emploient désormais l’arme du fédéralisme pour imposer en réalité la sécession ! Les Belges deviennent ainsi les cobayes d’un vaste laboratoire à ciel ouvert élargi ensuite aux autres grandes nations européennes, jugées désormais de taille trop inhumaine pour les valeurs Facebook.

Les notes de cette partition furent écrites en 1947 par l’économiste autrichien Leopold Kohr dans son livre The Breakdown of Nations [La décomposition des nations]. Cet ami d’Orwell y développe sa thèse malthusienne selon laquelle « Ce qui est petit est beau » (Small is beautiful). Sa thèse a été ensuite popularisée par l’imbuvable Freddy Heineken, qui en 1992 publiait une carte envisageant l’émiettement de l’Europe en quelque 75 mini-Etats ethniquement purs et dignes de l’Europe d’Adolphe Hitler. Cerise sur le gâteau, Alesina et Spolaore, deux économistes de renom dans l’orbite de Robert Mundell, le père de la théorie des « zones monétaires optimales » qui aboutit à la création de l’euro, expliquent dans leur livre The Size of Nations (2003) [La taille des nations] comment « l’intégration économique » dans des zones monétaires « conduit à la désintégration politique » des nations. Voilà les références explicites des indépendantistes flamands, allant du Vlaams Belang jusqu’à Yves Leterme en passant (surtout) par Bart de Wever du N-VA.

Comment sortir de ce jeu de massacre ?

1) Dénonçons l’idéologie néo-conservatrice qui vise à dresser les Belges les uns contre les autres pour faire valoir l’hégémonie d’une mondialisation financière suicidaire. Depuis des temps reculés, Wallons et Flamands, ainsi que d’autres, avons bâti côte à côte une société d’un haut degré politique, scientifique, industriel et culturel.

2) Constatons que le Roi fait partie du problème. En acceptant Yves Leterme et surtout Bart de Wever comme formateur et négociateur, il a donné carte blanche au dépeçage du pays. Est-il conscient de la gravité de son acte ? On est en droit d’en douter. C’est la règle de la démocratie, mais la réalité demeure qu’à cette heure la Belgique n’a pas de nouveau gouvernement pour la simple raison que les personnes chargées de le former, fortes de leur idéologie et de leurs soutiens internationaux, n’ont pas la moindre intention de le constituer. En jouant la montre, on finit même par croire qu’ils comptent précisément démontrer l’inutilité d’un tel exercice.

3) Retournons à l’esprit des principes fondateurs de notre pays, en particulier à celui de la « Charte de Kortenberg » de 1312, reprise dans la « Joyeuse entrée » de 1356 auquel le Roi actuel a failli. Le souverain, en charge de garantir l’intégrité du territoire, n’y est que le serviteur du droit, le « stadhouder de Dieu », berger du peuple et un père de la patrie tirant son pouvoir exclusivement de l’ensemble de la communauté. Par conséquent, tout souverain qui se soustrait à son rôle perd irrémédiablement sa légitimité. Ces lois ont servi de référence pour déposer le joug du tyran Philippe II et l’empire des Habsbourg.

4) Pour s’en sortir, il faut avoir le courage de poser la nécessité de la République belge de demain. Soit nous érigeons une République, une, forte et indivisible, soit nous finirons avec d’un côté une République flamande soumise et mesquine, et de l’autre des « territoires » plus ou moins rattachables à la France, voire au Luxembourg. Cessons de nous plaindre de notre classe politique médiocre ; prenons en mains notre destin ! Utilisons cette crise pour forger dès aujourd’hui des partis politiques nouveaux, défendant la Res Publica (la « chose » publique) et disposant d’un minimum de représentativité sur l’ensemble du territoire de la nouvelle République.

5) Avec cette unité retrouvée faisons face aux problèmes réels de nos concitoyens. Pour cela, la République belge doit immédiatement s’associer aux efforts internationaux visant à juguler la crise financière et économique mondiale en exigeant un nouveau « Bretton Woods » qui, en utilisant le pouvoir des Etats, réoriente l’argent vers de grands projets d’infrastructures et de recherche. C’est la démarche défendue par Lyndon LaRouche aux Etats-Unis et par Jacques Cheminade en France en faveur d’un global New Deal inspiré par les politiques anti-crise du président Franklin D. Roosevelt.

6) Soyons fiers de nos acquis : les lecteurs de la revue scientifique américaine The Scientist viennent d’élire la Belgique à la première place des pays propices aux recherches scientifiques ! Disons non à la société post-industrielle des petits boulots qui colportent le désespoir. Refaisons de la Belgique un vaste chantier industriel pour la construction navale, pour les agro-bio-technologies et pour le nucléaire du futur. Faisons renaître notre savoir-faire métallurgique. Débloquons Anvers avec le projet du « Rhin d’acier ». Chantons « Vive la Belgique libre ! »

Contactez-nous pour engager ensemble un débat sur ces valeurs.
Ce tract a été produit par les amis de Lyndon LaRouche en Belgique.
Pour nous aider et mieux nous connaître : https://solidariteetprogres.fr


*Voir article « Bye-Bye Belgium » ou la mondialisation à l’assaut de l’Etat-nation du 27 sept. 2007 disponible sur notre site.

SVP : NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
Imprimerie spéciale, S&P Belgique ; Editeur responsable pour la Belgique : Thierry Convent : 00-32-2-736.84.57

En image, la « charte de Kortenberg » de 1312

Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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