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COP 21 - Sous le CO2, l’obsession démographique

Pendant que Daech semait la terreur et qu’Obama provoquait l’escalade nucléaire contre la Russie, à Paris, 195 chefs d’Etat participaient, bon gré mal gré, au mélodrame de la fin du monde, mis en scène par la COP21.

Laurent Fabius, qui jadis s’était réjoui du « bon boulot » fait par le Front al-Nosra en Syrie, a tout de même versé une larme pour la planète en présentant le communiqué final à la presse (voir encadré ci-dessous). Apprécions son sens de la proportion !

Quelques jours auparavant, le 8 décembre, avait eu lieu l’un des événements les plus marquants en marge de la COP21 : la contre-COP21, organisée par le Collectif des climato-réalistes. Une dizaine de chercheurs, professeurs d’université, journalistes scientifiques, auteurs de livres, français et internationaux, se sont succédé à la tribune pour dénoncer ces théories.

Parmi les auteurs, certains ne sont plus à présenter, tels Vincent Courtillot, Christian Gerondeau ou François Gervais. Vincent Courtillot, de l’Académie des Sciences, expliqua que la vision majoritaire des scientifiques est que

depuis la seconde moitié du XXe siècle (et peut-être avant), ce n’est plus le Soleil, mais les GES [gaz à effet de serre] et surtout le gaz carbonique largué dans l’atmosphère par la combustion des hydrocarbures fossiles, qui dominent largement par rapport aux effets du Soleil, et sont donc la cause principale des variations multi-décennales séculaires du climat.

Il souligna cependant qu’« une minorité de scientifiques ne partagent pas ces conclusions » et que le plafonnement des températures depuis 15 ans fait que le débat reste ouvert.

Pour illustrer le caractère parfaitement arbitraire de certaines contributions à ce débat, M. Courtillot cita Stephen Schneider, l’un des chercheurs à l’origine de la peur du réchauffement climatique, endossant un livre de Lowell Ponte publié en 1976 :

L’importance dramatique des changements climatiques pour le futur du monde a été dangereusement sous-estimée par beaucoup, souvent parce qu’ils ont été bercés par la technologie moderne à penser qu’ils avaient conquis la nature. Ce livre, bien écrit, montre clairement que la menace climatique pourrait être aussi terrifiante que d’autres auxquelles on pourrait faire face, et que des actions massives à l’échelle du monde pour prévenir cette menace méritent notre considération immédiate.

Mais M. Courtillot a fait rire la salle en projetant par la suite la couverture du livre de Lowell Ponte intitulé... Le refroidissement : le nouvel âge glaciaire a-t-il déjà commencé ? Pouvons-nous y survivre ?

Comment devient-on sceptique ?

Nombre de climato-réalistes ont décrit comment ils avaient, peu à peu, découvert la fraude. Pour François Gervais, c’est lorsqu’il a entrepris, en toute bonne foi, d’écrire un article sur la question.

Pour le journaliste scientifique Olivier Postel-Vinay, ancien rédacteur-en-chef de Science et Vie et de La Recherche qui travaille aujourd’hui pour le quotidien Libération, l’affaire des pluies acides, dans laquelle il a reconnu avoir été manipulé, lui a ouvert les yeux sur ces manipulations scientifiques. Après, il a pu retrouver le même mécanisme dans l’affaire de l’hiver nucléaire puis du réchauffement climatique.

La piste malthusienne

Mais c’est avec plaisir que l’auteur de cet article a pu mesurer, chez les orateurs comme chez les participants, l’impact qu’avait eu dans les esprits, la campagne menée par Solidarité & Progrès et nos amis de l’Institut Schiller, dénonçant le lobby malthusien comme étant à l’origine de l’imposture du réchauffement climatique. Car autant le travail des chercheurs était nécessaire pour mettre en doute ce mythe, autant il était urgent de mobiliser les populations qui subissent les politiques d’austérité induites par cette idéologie, contre les instigateurs de ces néfastes projets. Or, ils ont été un certain nombre à établir ce lien.

Parmi eux, Philippe Verdier, ancien chef du service météo de France Télévision, chassé de son emploi pour avoir dénoncé la manipulation politique de la COP21. Dans un texte lu à la contre-COP21, il dénonça cette question comme étant le « sujet tabou de la COP21 ».

Je ne suis ni climato-sceptique ni réchauffiste ! (…) Le vocable ’climato-réaliste’ souligne le fait que le climat est devenu un thème artificiel destiné à servir des intérêts politiques et économiques. Notre planète est peuplée de 7 milliards d’humains, bientôt neuf ou dix, cela pèse sur les ressources et l’environnement. C’est là le vrai problème dénoncé par le GIEC, l’explosion démographique, sujet tabou de la COP21 !

Benoît Rittaud, maître de conférences à Paris XIII, l’a lui aussi touché du doigt. Pour lui, ce ne sont pas les « sombres desseins » de certains pour confisquer la démocratie, pas plus que des « convergences d’intérêts », qui ont fait émerger ce problème du climat. Rittaud met en cause une peur collective.

Depuis les années 60, on voit le monde comme clos – une sphère qu’on pourrait tenir entre nos mains. Et il y a cette idée qu’on est en train de grossir, à vitesse toujours croissante, exponentielle, et qu’on finira par aller se fracasser contre les murs de ce monde. De cette époque datent l’émergence de toutes ces peurs, telles que la crainte de la surpopulation, l’hiver nucléaire, le trou dans la couche d’ozone... Selon Benoît Rittaud, tout cela repose sur le même type de crainte, fondée sur le caractère fini du monde.

Criminalisation

Enfin, certains ont parlé d’efforts « odieux » menés par les réchauffistes pour « criminaliser » ceux qui réfutent la ligne du GIEC. Telle l’association Avaaz, qui n’hésita pas à placarder des affichettes dans Paris, montrant les photos des climato-réalistes et leurs noms, avec en sous-titre, « Recherchés pour crime climatique » !

« L’accord » de la COP21

Tout à l’image des socialistes, l’ambition affichée dans le préambule de l’accord de la COP21, de contenir l’augmentation de la température « bien en dessous de 2° Celsius par rapport aux niveaux pré-industriels », n’est suivie dans le corps du texte d’aucun engagement chiffré, ni mesure juridiquement contraignante. Heureusement pour les opposants que nous sommes !

Aucun objectif précis de pic d’émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), comme lors de COPs précédentes (réduction de 40 % à 70 % d’ici 2050), autre que « l’engagement » que ce pic soit atteint « dès que possible ».

Les pays en développement ont obtenu que ces efforts soient faits « sur la base de l’équité », entre pays du Nord et du Sud, en tenant compte des « contextes nationaux différents ». Ils ont obtenu aussi que la réduction de GES « ne doit pas menacer la production agricole », échappant ainsi, selon les experts, à la transition énergétique.

Les 100 milliards de dollars par an promis par les pays développés aux pays en développement pour les aider à faire la transition restent l’objectif d’ici 2020, devenant un « plancher » par la suite.

Les « vérifications » auront lieu tous les cinq ans, la première en 2025, si le traité est ratifié en 2020 par au moins 55 pays représentant au moins 55 % des émissions mondiales. Important à noter, par rapport à notre prison de l’euro, « après un délai de 3 ans », tout pays pourra se retirer par simple notification.

Le pire a été évité, au niveau du traité, mais pas au niveau de l’énorme tribune que ce sommet a offert à cette idéologie malthusienne nauséabonde.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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