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- L’ancien sénateur démocrate Bob Graham, ancien vice-président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 11 septembre, veut rendre public les dernières 28 pages du rapport parlementaire qui dérangent aussi bien la famille Bush qu’Obama.
- Crédit : Wikepedia Commons
Nous présentons ici à titre exceptionnel un article publié aujourd’hui sur le site de Paris Match informant le public français sur ce qu’il se passe aux États-Unis.
Les politiciens américains de tous bords ont lancé une campagne pour que toute la lumière soit faite sur le financement des attentats du 11 septembre. Ils exigent la déclassifaction de 28 pages du rapport du Congrès de 2002.
Aux Etats-Unis, un vaste mouvement pour obtenir la déclassification de documents secrets concernant les attentats du 11 septembre 2001 prend une ampleur sans précédent. L’objet de la polémique tient en 28 pages dans le rapport du Congrès de 585 pages sur la tragédie qui ont été censurées avant sa parution en décembre 2002. Ce court passage pointerait les responsabilités directes ou indirectes de l’Arabie Saoudite, allié traditionnel des États-Unis au Moyen-Orient, dans ces attentats.
Bob Graham
Mercredi, le Républicain (ex démocrate) Bob Graham, ancien vice-président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 11 septembre, tiendra une conférence de presse au Capitole afin d’exiger que ces 28 pages soient rendues publiques. Il sera rejoint par le représentant républicain de Caroline du Nord, Walter Jones, et le démocrate Stephen Lynch. Des familles des victimes du 11 septembre seront également présentes pour demander à Barack Obama de « faire toute la lumière » sur ce dossier.
Le maintien du secret ne fait que renforcer la théorie selon laquelle le gouvernement américain protège l’Arabie Saoudite.
D’après le sénateur Bob Graham, les 28 pages censurées à la demande de l’administration Bush, démontreraient que l’Arabie Saoudite aurait participé au financement des attaques terroristes de 2001. Toujours selon Bob Graham, les documents mettraient en cause le consulat saoudien à Los Angeles, l’ambassade d’Arabie Saoudite à Washington ainsi que de riches Saoudiens installés à Sarasota en Floride.
Il y a un an, une résolution du Congrès soutenue par 21 élus républicains et démocrates demandant la déclassification de cet extrait du rapport avait été déposée. Walter Jones et Stephen Lynch ont annoncé qu’ils allaient soumettre une résolution similaire au Congrès nouvellement élu. Pour le sénateur démocrate Charles Schumer, qui en 2003 avait rédigé une lettre ouverte au président Bush cosignée par 46 sénateurs demandant la déclassification du passage litigieux, « le maintien du secret ne fait que renforcer la théorie selon laquelle le gouvernement américain protège l’Arabie Saoudite ».
Avertissement de Jacques Cheminade, le 23 décembre 2014 :
# Sylvain
• 06/01/2015 - 19:17
Je suis un peu ’gêné’ par cette soudaine agitation des USA sur le sujet, au moment où le dumping pétrolier de l’Arabie Saoudite met en difficulté leur industrie des gaz de schiste. Et alors qu’il n’est pas fait mention du rôle que certaines factions états-uniennes ont probablement joué dans les attentats du 11 septembre ...
# Karel Vereycken
• 06/01/2015 - 23:18
Ce n’est pas les États-Unis qui "s’agitent" maintenant. C’est une bataille qui remonte à 2002 lors que la Commission conjointe du Congrès, pas la Commission officielle 9/11, a entrepris sa propre enquête. Bob Graham, le coprésident, mène ce combat depuis donc depuis 12 ans.
Puis, sur les "complicités" de l’État américain, Bob Graham va assez loin dénonçant le fait que le FBI, dont un des agents avait même héberge l’un des pilotes de l’air en Californie, a couvert leurs agissements. Là, et en Floride. Il dénonce la proximité trop grande entre la famille Bush et la famille royale Saoudienne - le Prince Bandar notamment.
Peut-être la menace de Daech a poussé certains courants à soutenir cette lutte, mais au-delà de la détermination de Bob Graham, des familles du /11, de quelques élus, et surtout de LaRouche, il n’y pas d’État américain qui a monté cette affaire.
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